mercredi 21 novembre 2012

Le Voyageur


Il y a différentes façon de voyager. Tout dépend de ce que l’on veut voir, comment on veut le voir et quels souvenirs on veut en retirer. On peut voyager pour voir des choses, rencontrer des gens, voir comment les gens vivent, apprendre leurs cultures, habitudes. Il y a des gens qui voyagent en groupes organisés, il y en a qui s’organisent, qui planifient plus ou moins, qui « visitent » avec les guides  de voyage avant de partir et d’autres qui vont au fur et à mesure, avec ou sans guides de voyage. Notre façon de voyager va dépendre de plein de facteurs dont voici quelques-uns que j’ai observé : Le temps que l’on dispose, le montant d’argent que l’on veut dépenser, est-ce que l’on veut se reposer après une période de travail ardu, notre personnalité, notre débrouillardise, notre confiance en soi /insécurité face à l’inconnu, notre sens de l’aventure, notre expérience, besoin de confort et plein d’autre facteurs.


Durant, ma vie antérieure, j’ai voyagé de différentes façons et j’ai apprécié les avantages et inconvénients de ces différents moyens de voyager. Je ne voudrais pas privilégier un moyen sur un autre. Je pense que le meilleur moyen de voyager est celui qui nous apporte une grande satisfaction durant la période du voyage et de bons souvenirs après. C’est vraiment ce que l’on en retire personnellement, à mon avis, qui  est important. Par le passé, j’ai rêvé de voir le monde, de voir des lieux historiques, des cultures tellement différentes de la notre, de vivre des expériences hors de l’ordinaire. Alors, ayant atteint la retraite, je veux réaliser mon rêve.

Je pense que je fais l’envie de bien des gens de disposer du temps et de l’argent pour voyager. J’en suis conscient. C’est un peu la raison pourquoi, je vous partage mes expériences. J’espère vous faire un peu vivre tout ça bien installé devant votre ordi/I-Pad/I-Phone/tablette électronique/etc. Je voudrais donc vous parler de ma façon de voyager qui peut en intriguer quelques-uns/unes.

Je suis parti de Montréal avec mes bagages (j’en amène toujours trop), mon nouveau passeport avec un visa pour l’inde, un billet d’avion aller-simple pour Lisbonne et mon mini ordinateur. Comme préparation de voyage, j’ai organisé mes affaires pour être en mesure de tout gérer à distance sur internet. J’avais réservé une chambre d’hôtel pour mon arrivée à Lisbonne.  En gros, je pensais passer un peu de temps autour de la Méditerranée, un peu de temps en Inde, et pour le reste, tout est ouvert. J’avais dans ma tête plusieurs endroits que je pensais visiter si les circonstances le permettaient.

Depuis, plus d’un mois, je voyage un peu au gré du vent. Il y a une constante. Je me dirige généralement vers l’est et où il fait assez chaud. J’essai de voir/faire des choses intéressantes. Je m’informe auprès des locaux ou d’autres voyageurs quelles sont les choses intéressantes à voir, mais, je suis limité par les moyens de transport. Mes préférences sont le train, le bateau et l’autobus car on n’a pas à réserver ou acheter les billets en ligne ou longtemps d’avance. J’évite l’avion autant que possible à cause des contraintes associées. Je vous donne un exemple de deux journées de voyage qui pourrait vous résumer ma façon de voyager.

 12/13 novembre 2012

La veille, j’ai regardé les différentes options qui s’offraient à moi pour partir de la Sicile et me rendre en Grèce par voie terrestre/maritime. Je ne trouve rien qui me convient. Je décide donc de prendre le train de 05h45 pour aller de Taormina à Messina ou il y a un traversier.

Je quitte ma petite chambre, qu’une gentille dame m’a offerte la veille pour 25 Euros, vers 05h00. Je dois redescendre les 500 marches (que j’avais gravies la veille) pour me rendre à la gare. Le train arrive à 05h45 et, une heure plus tard, nous dépose à Messina, qui se trouve le plus près de la botte d’Italie. (Elle reçoit le coup de pied) . Tout va très bien. Il y a même des indications pour aller prendre le traversier qui se rend de l’autre coté du  détroit qui sépare la Sicile de l’Italie territoriale. Le traversier nous amène à Reggio Calambria où je dois marcher 2 km avant d’atteindre la gare. Arrivé à la gare, j’apprends qu’il n’y a pas de train pour Brindisi (ou je veux me rendre) avant 23h00, à moins de passer par Rome. Il est 09h00 et je ne veux pas attendre toute la journée. Je décide de m’avancer et prends un train pour Paola. De Paola, je m’achète un billet pour Taranto, qui est à moins de 100 km de Brinsisi. Pour résumer, ma journée, je prends quatre différents trains, 2 autobus et un traversier pour arriver à Brindisi à 21h30.  Ma route me mène de Taormina, Messina, Reggio Calambria, Paola, Castiglione, Sibari, Montaputo, Taranto et finalement Brindisi qui est située sur le talon de la « botte d’Italie.

Heureusement que j’avais localisé le seul hostel de Brindisi. Il est à une demi-heure de marche de la gare. Là, je suis accueilli par Aldo, qui viens d’Afrique du Sud et qui travaille à l’auberge pour se faire un peu d’argent pour continuer son voyage en Europe. Il y a aussi Jo, qui est de Québec avec qui je prends quelques bières avant de me coucher vers 23h00.

Le lendemain matin, réveil à 06h00  pour me rendre au traversier qui doit partir à 08h30.  Je pense me rendre en autobus, mais je fini par marcher les quelques 6 Km qui me mènent à Port. Il n’y avait pas de raison de s’énerver car le traversier part avec 3 heures de retard. C’est la première fois que je fais une traverse de jour.  C’est intéressant de voir la mer, les iles que l’on côtoie durant le trajet.
Après 6 heures de traversé, nous rentrons au pout de Igoumenitsa. A mon grand plaisir, il y a une information touristique dans le terminal. La jeune fille m’indique un petit hôtel à moins d’un Km du terminal. Un autre problème de résolu. Je n’avais pas vraiment regardé pour un hôtel car nous devions arriver vers 14h30  et non à 18h30. Je me rends à l’hôtel qui est très confortable avec l’internet, salle de bain et même la télé qui a le TV5 et CNN. On est hors de la saison touristique.

J’aurais pu prendre l’avion de la Sicile à Athènes, ce qui aurait pris 2 heures au lieu de 2 jours. Pour moi, c’était beaucoup plus intéressant de le faire par voie terrestre/maritime. Je suis un voyageur et non un touriste. Je veux voir le paysage, le terrain, la mer, la géographie etc. Ça me donne une satisfaction que je n’aurais pas autrement.
Je suis maintenant sur un autobus qui me mène à Ioannina, petite ville, à l’intérieur de l’Épirus, dans la nord de la Grèce. Il parait qu’il y a des choses à voir là-bas. Je m’en vais à la découverte.


Un ancien château sur une colline à Taormina. Il était fermé au public


Je suis allé à l'intérieur en escaladant un mur


Le train arrive à Taormina pour le début de mon périple de 2 jours




En quittant l'Italie pour la Sicile en ferryboat, on est escorté par un bateau-pilote du port de Brindisi

 A la sortie du port de Brindisi

 Sur le bateau, le Sorento de 26,000 tonnes. On y transporte principalement des camions lourds

 Le port de Igoumenitsa où on est arrivé en Grèce

Les fleurs sont encore belle, à cette saison



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