jeudi 29 novembre 2012

L’ile de la tranquillité




On l’appelle l’ile, tout simplement l’ile. Elle située dans le lac Ioannina. De la vile, on ne la distingue pas puisqu’elle se fond dans le paysage. Je l’ai découverte par un vendredi ensoleillé. Le bureau de renseignement touristique m’avait dit que ça valait la peine de visiter cette ile. Il y a un bateau qui fait la navette entre la ville et l’ile.

 En débarquant sur l’ile, on remarque les restaurants et boutiques qui essaient de vendre toute sorte de pacotilles aux touristes. Lorsqu’on s’éloigne de ces lieux, on se retrouve sur la route qui contourne l’ile. Toute la partie sud de l’ile est inhabitée et il y a une colline de quelques dizaines de mètre de hauteur recouverte de pins et de quelques arbustes, le tout sur un tapis verdoyant d’herbage. Lorsqu’on parcourt  le sentier très peu fréquenté qui mène au sommet de la colline, on se retrouve dans un endroit presque sauvage ou  on n’entend que le bruit du vent dans les arbres. C’est un endroit calme et paisible. On peut s’assoir sur un petit banc de parc abandonné, et admirer le spectacle qui s’offre à nos yeux. Il y a les arbres avec leurs feuillages jaune et vert, sur le fond des eaux vertes du lac  Je ne sais pas pourquoi, mais, je me suis senti comme dans un oasis de paix. Après avoir des journées passées à me déplacer de la Sicile à la Grèce, je pouvais profiter d’un moment de répit. J’ai donc passé près d’une heure à admirer les paysage et de me laisser envouter par cet endroit, qui au fond, n’avais rien de spectaculaire. Les touristes n’y vont pas.

Plus tard, je me suis promené sur la colline de l’ile pour découvrir quelques monastères qui semblaient abandonnés, puis j’en ai visité un dont la chapelle avait été construite au 13e siècle. La principale attraction touristique était le musée d’Ali Pacha de Jannina. Ali Pacha était un dictateur turc, qui à régné sur la région au 19e siècle. Il a beaucoup développé la région de était admiré par bien des gens. Il a été assassiné en prison par un de ses compatriotes. Il était très gros, mais avait épousé une très belle femme grecque qu’il adorait. L’ile a aussi servi de refuge durant les bombardements allemands de 1940 lorsque ces derniers ont envahi la Grèce. Voilà pour l’histoire.

Je suis un peu en retard dans mon blog. Voici donc un résumé de mon séjour en Grèce. Arrivé en Grèce à Igouminetsa, je me suis tout de suite senti bien dans ce pays, même si je ne peux lire ce qui est écrit sur les panneaux et que je ne comprends rien du Grec. L’expression anglaise « It’s all Greek to me » s’appliquait à merveille. J’ai passé 2 jours à Igouminetsa. Je suis allé visiter les ruines abandonnées d’un château, puis, je suis allé faire une excursion dans la montagne. En route, je demande des directions à une vieille dame. Elle me répond en allemand. Comme je comprends un peu mieux l’allemand que le grec, je réussi à comprendre un peu ses directions. La dame ne veut pas me laisser partir sans me donner un pâté qu’elle a cuisiné. Je découvre ainsi l’hospitalité grecque.

Après Igouminetsa, ce fut 3 jours à Ioannina, puis 2 jours à Thessaloniki, qui est la 2e ville en importance de la Grèce. C’est une belle ville avec beaucoup de choses à visiter, dont des fouilles archéologiques et un château sur une colline. J’ai même assisté à une messe dans une église orthodoxe. Ensuite, je me dirige vers Katerini dans le but de faire un trek sur le mont Olympus. Malheureusement, la pluie avait commencée et après 2 jours de pluie, changement de plans, je me dirige vers une petite ville qui s’appelle Kalambaka. Cette ville est tellement spéciale qu’elle sera l’objet de mon prochain feuilleton.



Vue de Ioannina de mon coin paisible sur "l'ile"

Le calme du lac 

Un arbre derrière les pins sur"l'ile" 


Moment de relaxation sur "l'ile"

Un monastère sur "l'ile". Le toit est recouvert de pierres naturetlles 

 L'automne dans les montagne près de Ioannina

Un monastère dans la montagne au sud de Ioannina

Une chute dans les montagnes près de Ioannina 

La "tour blanche à Thessaloniki 

Une église orthodoxe à Thessaloniki

La forteresse qui surplombe Thessaloniki 

Marché à Thessaloniki, on y vend de tout: Fruits, légumes, poisson vetements, outils etc

mercredi 21 novembre 2012

Le Voyageur


Il y a différentes façon de voyager. Tout dépend de ce que l’on veut voir, comment on veut le voir et quels souvenirs on veut en retirer. On peut voyager pour voir des choses, rencontrer des gens, voir comment les gens vivent, apprendre leurs cultures, habitudes. Il y a des gens qui voyagent en groupes organisés, il y en a qui s’organisent, qui planifient plus ou moins, qui « visitent » avec les guides  de voyage avant de partir et d’autres qui vont au fur et à mesure, avec ou sans guides de voyage. Notre façon de voyager va dépendre de plein de facteurs dont voici quelques-uns que j’ai observé : Le temps que l’on dispose, le montant d’argent que l’on veut dépenser, est-ce que l’on veut se reposer après une période de travail ardu, notre personnalité, notre débrouillardise, notre confiance en soi /insécurité face à l’inconnu, notre sens de l’aventure, notre expérience, besoin de confort et plein d’autre facteurs.


Durant, ma vie antérieure, j’ai voyagé de différentes façons et j’ai apprécié les avantages et inconvénients de ces différents moyens de voyager. Je ne voudrais pas privilégier un moyen sur un autre. Je pense que le meilleur moyen de voyager est celui qui nous apporte une grande satisfaction durant la période du voyage et de bons souvenirs après. C’est vraiment ce que l’on en retire personnellement, à mon avis, qui  est important. Par le passé, j’ai rêvé de voir le monde, de voir des lieux historiques, des cultures tellement différentes de la notre, de vivre des expériences hors de l’ordinaire. Alors, ayant atteint la retraite, je veux réaliser mon rêve.

Je pense que je fais l’envie de bien des gens de disposer du temps et de l’argent pour voyager. J’en suis conscient. C’est un peu la raison pourquoi, je vous partage mes expériences. J’espère vous faire un peu vivre tout ça bien installé devant votre ordi/I-Pad/I-Phone/tablette électronique/etc. Je voudrais donc vous parler de ma façon de voyager qui peut en intriguer quelques-uns/unes.

Je suis parti de Montréal avec mes bagages (j’en amène toujours trop), mon nouveau passeport avec un visa pour l’inde, un billet d’avion aller-simple pour Lisbonne et mon mini ordinateur. Comme préparation de voyage, j’ai organisé mes affaires pour être en mesure de tout gérer à distance sur internet. J’avais réservé une chambre d’hôtel pour mon arrivée à Lisbonne.  En gros, je pensais passer un peu de temps autour de la Méditerranée, un peu de temps en Inde, et pour le reste, tout est ouvert. J’avais dans ma tête plusieurs endroits que je pensais visiter si les circonstances le permettaient.

Depuis, plus d’un mois, je voyage un peu au gré du vent. Il y a une constante. Je me dirige généralement vers l’est et où il fait assez chaud. J’essai de voir/faire des choses intéressantes. Je m’informe auprès des locaux ou d’autres voyageurs quelles sont les choses intéressantes à voir, mais, je suis limité par les moyens de transport. Mes préférences sont le train, le bateau et l’autobus car on n’a pas à réserver ou acheter les billets en ligne ou longtemps d’avance. J’évite l’avion autant que possible à cause des contraintes associées. Je vous donne un exemple de deux journées de voyage qui pourrait vous résumer ma façon de voyager.

 12/13 novembre 2012

La veille, j’ai regardé les différentes options qui s’offraient à moi pour partir de la Sicile et me rendre en Grèce par voie terrestre/maritime. Je ne trouve rien qui me convient. Je décide donc de prendre le train de 05h45 pour aller de Taormina à Messina ou il y a un traversier.

Je quitte ma petite chambre, qu’une gentille dame m’a offerte la veille pour 25 Euros, vers 05h00. Je dois redescendre les 500 marches (que j’avais gravies la veille) pour me rendre à la gare. Le train arrive à 05h45 et, une heure plus tard, nous dépose à Messina, qui se trouve le plus près de la botte d’Italie. (Elle reçoit le coup de pied) . Tout va très bien. Il y a même des indications pour aller prendre le traversier qui se rend de l’autre coté du  détroit qui sépare la Sicile de l’Italie territoriale. Le traversier nous amène à Reggio Calambria où je dois marcher 2 km avant d’atteindre la gare. Arrivé à la gare, j’apprends qu’il n’y a pas de train pour Brindisi (ou je veux me rendre) avant 23h00, à moins de passer par Rome. Il est 09h00 et je ne veux pas attendre toute la journée. Je décide de m’avancer et prends un train pour Paola. De Paola, je m’achète un billet pour Taranto, qui est à moins de 100 km de Brinsisi. Pour résumer, ma journée, je prends quatre différents trains, 2 autobus et un traversier pour arriver à Brindisi à 21h30.  Ma route me mène de Taormina, Messina, Reggio Calambria, Paola, Castiglione, Sibari, Montaputo, Taranto et finalement Brindisi qui est située sur le talon de la « botte d’Italie.

Heureusement que j’avais localisé le seul hostel de Brindisi. Il est à une demi-heure de marche de la gare. Là, je suis accueilli par Aldo, qui viens d’Afrique du Sud et qui travaille à l’auberge pour se faire un peu d’argent pour continuer son voyage en Europe. Il y a aussi Jo, qui est de Québec avec qui je prends quelques bières avant de me coucher vers 23h00.

Le lendemain matin, réveil à 06h00  pour me rendre au traversier qui doit partir à 08h30.  Je pense me rendre en autobus, mais je fini par marcher les quelques 6 Km qui me mènent à Port. Il n’y avait pas de raison de s’énerver car le traversier part avec 3 heures de retard. C’est la première fois que je fais une traverse de jour.  C’est intéressant de voir la mer, les iles que l’on côtoie durant le trajet.
Après 6 heures de traversé, nous rentrons au pout de Igoumenitsa. A mon grand plaisir, il y a une information touristique dans le terminal. La jeune fille m’indique un petit hôtel à moins d’un Km du terminal. Un autre problème de résolu. Je n’avais pas vraiment regardé pour un hôtel car nous devions arriver vers 14h30  et non à 18h30. Je me rends à l’hôtel qui est très confortable avec l’internet, salle de bain et même la télé qui a le TV5 et CNN. On est hors de la saison touristique.

J’aurais pu prendre l’avion de la Sicile à Athènes, ce qui aurait pris 2 heures au lieu de 2 jours. Pour moi, c’était beaucoup plus intéressant de le faire par voie terrestre/maritime. Je suis un voyageur et non un touriste. Je veux voir le paysage, le terrain, la mer, la géographie etc. Ça me donne une satisfaction que je n’aurais pas autrement.
Je suis maintenant sur un autobus qui me mène à Ioannina, petite ville, à l’intérieur de l’Épirus, dans la nord de la Grèce. Il parait qu’il y a des choses à voir là-bas. Je m’en vais à la découverte.


Un ancien château sur une colline à Taormina. Il était fermé au public


Je suis allé à l'intérieur en escaladant un mur


Le train arrive à Taormina pour le début de mon périple de 2 jours




En quittant l'Italie pour la Sicile en ferryboat, on est escorté par un bateau-pilote du port de Brindisi

 A la sortie du port de Brindisi

 Sur le bateau, le Sorento de 26,000 tonnes. On y transporte principalement des camions lourds

 Le port de Igoumenitsa où on est arrivé en Grèce

Les fleurs sont encore belle, à cette saison



mercredi 14 novembre 2012

Catania- Au pays des Volcans



Je ne sais pas la définition réelle de volcan. Dans mon esprit, je vois un volcan comme une montagne avec un cratère au sommet qui émet de la fumée et de temps en temps, il peut y avoir une explosion  avec coulée de lave.  Par un ciel bleu, de la ville de Catania, en  Sicile, on vois le volcan Etna comme dans ma vision de volcan c’est-à-dire, « une montagne qui fume » Vu de plus près, c’est toute une autre vision que Etna nous offre.

Par un samedi matin ensoleillé, je prends le bus qui se rend au pied de ce volcan qui est le plus gros de l’Europe.  Le bus part avec une demi-heure de retard. (Un italien m’a dit un jour « nous sommes en Italie ici » ce qui est tout à fait normal. Après une demi-heure de route, le chauffeur doit se reposer et on arrête pour une autre demi-heure dans un petit village. (Nous sommes en Italie). Pendant la prochaine demi-heure, nous suivons une route en lacet dans un paysage lunaire. Presque tout le paysage est noir. Ce sont les coulées de lave de la dernière explosion de l’Etna en 2003. Parfois nous voyons des maisons abandonnées, ou à moitié ensevelies par la lave. C’est incroyable.

Enfin, nous arrivons au pied d’un centre de ski. Oui, on fait du ski sur l’Etna. En compagnie de 3 personnes, un turc et un couple de Bulgare, nous prenons le téléphérique pour monter 500M plus haut. Nous sommes à 2500M d’altitude. De là nous partons à pied pour se diriger plus près des massifs que l’on voit au loin. Il y a un peu de fumée qui s’échappe des sommets. Après une demi-heure de marche, je quitte mes copains, car ils veulent suivre le chemin des écoliers c’est-à- dire un sentier de jeep. Je continue seul sur un sentier plus direct, mais un peu plus ardu. La progression est assez bonne, malgré le sable et gravier volcaniques. Après une heure, j’arrive sur le site ou sont les visites guidées. Il y a même un poste de guides. Mon but étant de visiter un des sommets principal, je demande si je peux continuer vers les sommets. Un guide me dit que c’est interdit, mais il me permet de continuer sur le sentier de jeep qui fait le tour de la montagne.

Ceux qui me connaissent, doivent savoir que je ne resterai pas trop longtemps sur le « chemin tracé »   Aussitôt que je suis hors de vue de la station des guides, je me dirige vers un des sommets qui fume. Je monte quelques centaines de mètre plus haut dans un paysage lunaire ou tout est noir, pour me retrouver près de la fumée. Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre en arrivant là. Quelle surprise! En marchant vers l’endroit d’ou semble provenir la fumée/vapeur, je me trouve devant un immense trou dans le sol. C’est un précipice de plusieurs centaines de mètres dont on ne peut voir le fond puisqu’il y de la fumée qui en sort constamment. Je suis vraiment sur le rebord d’un cratère, qui me semble être le cratère principal. C’est enivrant!! Je ne peux pas voir le bord opposé, à cause de la fumée. Le cratère a certainement plusieurs centaines de mètres de diamètre, si j’en juge par la courbure. Je contemple ce phénomène naturel que j’ai la chance d’observer. C’est comme si on était debout sur le bord de l’enfer et que Belzébuth pourrais apparaitre avec sa fourche d’un moment à l’autre.

Après un peu de temps, je rencontre deux hommes équipés de puissantes caméras. Je me présente. Ce sont deux volcanologues qui observent l’activité du volcan chaque jour. Ils m’expliquent leur travail qui consiste à mesurer le changement dans l’activité du volcan.  Ils voient sur leur caméra infrarouge ou sont les points chauds. Ils sont très sympathiques et sont un peu surpris de me voir là. À un certain moment donné, il y a un bruit d'explosion. Je sursaute, mais les experts me rassurent et me disent que ce n'est qu'une fuite de gaz. (un pet de volcan, ça résonne) Quelle expérience!! pour moi,c’est comme un rêve qui est devenu une réalité.

En retournant, je vois, au loin dans la plaine, un grand nombre de cratères qui sont éteints depuis longtemps. C’est une vue incroyable que ma caméra ne peut capter. Plus tard, je vais visiter les cratères ou les touristes vont. C’est assez impressionnant, mais de la « petite bière » après ce que j’ai vu au sommet. En descendant, je rencontre mes compagnons Roumains et on échange nos expériences. On est tous envoutés par notre journée volcanique. La découverte de l’Etna va être pour moi une expérience inoubliable. Une journée envoutante!!


Le volcan Etna de la ville de Catania


Un peu de couleur avant d'aller voir le volcan, Une église à Catania

 Durant la montée, le paysage est out noir à cause des coulées de lave et de poussière
 Le sol semble finir avec un précipice à la verticale dont on ne voit pas le fond
 Les deux volcanologue qui étudient l'activité du volcan
 On vois le volcanologue à l'oeuvre avec sa camera infra-rouge

 Il y avait des plaques de neige pr;es du sommet

 On peut voir les cratères au loin. Il y en a des dizaines

 Un des sommet principal. On voit la lave durcie en avant-plan

 Un des cratère que les touristes vont visiter (pour 60 Euros)



 Des coulées de lave près de la station de ski





samedi 10 novembre 2012

Cassino et Napoli


Cassino, le 4 novembre 2012
Cassino, petite ville de quelque dizaine de milliers d’habitants. Lorsqu’on y arrive, ce qui nous frappe le plus, c’est le monastère juché sur le haut d’une haute colline qui s’appelle Montecassino. Après un peu de recherche, je découvre que ce monastère à été construit plus de 1500 ans passés et a été détruit par 3 fois, dont la dernière fois, par les américains durant la seconde guerre mondiale. C’est le monastère de St-Benoit qui à fondé l’ordre des Bénédictins à cet endroit.
Durant la seconde guerre mondiale, les Allemands, qui défendaient la route vers Rome, s’étaient retranchés dans le monastère. Après plusieurs batailles sanglantes, ce furent les Polonais qui délogèrent les Allemands. Ils y laissèrent près de 1100 soldats tués durant es batailles. Un cimetière situé proche du monastère commémore les sacrifices de ces soldats.
Ma visite à Cassino fut surtout une visite du monastère situé sur le Montecassino. J’ai réussi à trouver une ancienne voie romaine qui se rend au sommet. Beaucoup plus intéressant que de suivre la route sinueuse et pleine d’Italiens qui semblent vouloir nous frapper en auto. Le monastère, reconstruit après la guerre, est vraiment magnifique. De là-haut, on a une vue superbe sur la vallée et la campagne environnante.
Puis, ce fut la visite du cimetière Polonais. Ensuite, je me suis promené dans les sentiers de montagne. Sur un des sentiers, on arrive à un endroit ou un tank Polonais à et frappé par des obus. On en a fait un monument. On peut voir les dommages causés par les obus sur les chenilles.  Un peu plus loin, je rencontre Luigi qui est en visite chez son oncle qui a une petite ferme dans la montagne. Il me raconte un peu l’histoire de la région et m’invite à aller visiter son oncle. Je suis accueilli par l’oncle Franco qui m’offre un verre de vino ainsi qu’une pâtisserie. J’ai vraiment profité de l’hospitalité des Italiens de la campagne. Ensuite, ce fut le retour à mon hôtel qui est vraiment un appartement, avec cuisine, salon, salle de bain et chambre à coucher. Un vrai bijou situé dans la montagne.
Le lendemain, je pars pour Napoli après avoir visité brièvement le cimetière britannique ou sont enterrés des soldats canadiens.

Le monastère sur la colline



 Vue de l'intérieur de la cour du monastère

 Le cimetière des soldats Polonas

 Le tank des polonais


 Luigi avec son oncle Franco et sa mère et tante
Le cimetière britannique ou sont entérés plusieurs soldats canadiens

Napoli  7 nov 2012
Heureusement qu’on m’avait prévenu que Naples était une ville un peu sale et que les alentours de la gare n’inspiraient pas trop confiance. J’en ai fait l’expérience. En plus que les autos et les motos semblent avoir comme but de frapper les piétons.  Il faut vraiment se surveiller. Les motos sont les pires, car ils viennent de tout bords et même sur les trottoirs. Après quelques « close-call », on fait vraiment attention. Heureusement, l’hôtel que j’avais réservé était très bien.
Le lundi matin, je pars visiter Pompei, la raison principale pour laquelle je voulais aller à Naples. Pompei est très impressionnant. C’est immense comme ruines. Cependant après quelques heures à circuler dans les rues dévastées, on en a assez. De retour à Naples ou j’ai eu le temps de grimper voir la forteresse St-Elmo qui surplombe la ville. En fait, Naples est plein de forteresses médiévales et j’en ai visité 2 autres le lendemain. Alors assez de forteresses, je passe aux églises, cathédrales et basiliques. Je ne suis pas certain du style, baroque, renaissance ou quoi, mais elles sont toutes magnifiques à l’intérieur.
Il me restait une journée à Naples et je commençais à être saturé de forteresses, églises, châteaux etc. Je décide d’aller escalader le volcan Vésuve qui était finalement sorti des nuages. Par malchance, en prenant le train, je me fais piquer mon portefeuille avec un peu d’argent et quelque carte de crédit. Donc, pas de Vésuve pour ce jours-la. Heureusement mes deux cartes ont été bloquées par les banques car le voleur était trop gourmand et voulait faire des transactions de plus de 2400$. Donc, j’ai seulement perdu un peu d’argent et deux de mes cartes ne sont plus utilisables. Ce n’est pas grave, car j’ai deux autres cartes pour continuer mon voyage.
Le soir du vol, je prends le ferry de nuit pour Catania, petite ville au sud de la Sicile.
Suivez la suite de mon voyage dans mon prochain feuilleton :   AU PAYS DES VOLCANS

A Pompei 

 Rue de Pompei

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 Peinture sur le mur d'une maison à Pompei

 Le castel d'Ovo (oeuf) à Naples
Le castel Nuevo à Naple.( Il était neuf en l'an 1300)


Le Vésuve, avec le sommet dans les nuages, vue de Naples


lundi 5 novembre 2012

Quelques jours à Rome



3 novembre 2012

Rome, la ville éternelle!! Oui, je n’avais pas planifié de passer à Rome, car j’y étais déjà allé voilà quelques années. Le traversier que j’ai pris, arrivait à Rome, donc en passant par Rome, pourquoi ne pas y passer quelques jours. J’y ais passé 4 belles journées même s’il a pleut presqu’a chaque jours.
Qu’est-ce qu’on fait à Rome, sinon visiter les nombreux sites touristiques. C’est un peu ce que j’ai fait. La fontaine de Trévi, le Collisée, les ruines romaines, le Vatican (j’y ait même vu le Pape qui donnait une bénédiction.)
 Je vais vous raconter une journée que j’ai particulièrement aimée. Voilà :  C’était ma dernière journée à Rome et je cherchais quelque chose de spécial à faire. Je voulais voir la Via Appia qui est la voie romaine la plus populaire. En fait, c’est la Via Appia Antica, car il en existe une moderne. Comme je ne la trouve pas sur ma carte, je pars à la recherche de cette route ancienne. Je m’informe avec mes quelques mots d’Italiens, et finalement, je réussi, a localiser l’endroit ou elle commence. Alors, je marche et il est évident que ce n’est pas la route originale, car elle a été refaite. Quand même, c’est intéressant car il y a plein de ruines romaines le long de la via. Il y a même plusieurs catacombes dont une, la San Sebastiani, que je visite.
Un peu plus loin, on tombe sur la via originale construite par les Romains (ou leurs esclaves). C’est très impressionnant puisqu’on voit les pierres qui ont été usées par les roues des chars. Cependant, même si ce sont les pierres originales, on peut voir qu’elles ont été réarrangées depuis la construction voilà 2 millénaires. Tout le long de la Via, il y a des vestiges de la civilisation romaines. On se sent retourner en arrière. Comme lorsque les chars romains roulaient sur cette voie. On peut imaginer le passage de l'armée romaine qui part à la conquête d'un autre territoire
Après plusieurs km. De marche, je tombe sur Alejandro, qui vend des paninis dans sa cuisine ambulante. En me préparant mon panini, il me raconte qu’il a un ami qui demeure à Saskatoon. Il est vraiment drôle. Il dit (avec les expressions et tout) Canada!!, Saskatoon!!  Bello!!  Donc, une belle journée passée entouré de ruines historiques.

 Retour chez les religieuses. Oui, J’ai passé 4 jours dans un hostel géré par des religieuses. C’est une ancienne résidence de religieuses qu’elles ont transformée en hostel. Ce sont surtout de gens des gens comme moi et des familles de touristes qui demeurent là. J’ai rencontré plein de gens dont un couple d’Iranien qui étaient venu visiter leur fils qui étudie en Italie. Intéressantes discussions.

Après 4 jours à Roma, je pars pour Cassino situé entre Roma et Napoli.  Je vous ferai part de mon séjour dans cette jolie petite ville logée au pied de montagnes et qui a été l’objet de violentes batailles durant la seconde guerre mondiale.


 L'arc de triomphe près du collisée

 L'intérieur de la  basilique San Giovanni

 La très populaire Fontana di Trevi

 Le castel San Angelo situé non loin du Vatican

 Sur une des collines qui surplombe Rome

 Le pape se promène dans la foule en Papemobile


Une porte à l'entrée de la Via Appia


La Via Appia Antic. Il faudrait avoir des routes qu durent 2000 ans chez nous. Même si celle-ci est maintenant très cahoteuse.


 Ruines sur le bord de la Via Appia Antica

 Le long de la Via Appia, on a plein de monuments et sculpture tel celui-ci

 Alejandro, qui me parle sde Saskatoon ou n'est jamais allé et pense que c'est un endroit paradisiaque.
 (Je ne l'ai pas démenti . Il faut laisser à chacun ses rèves)


A la Piazza Spagna, à Rome