vendredi 20 décembre 2013

Le toit de l’Afrique

                Le 2 décembre vers 14h45,  pour la première fois de ma vie, je mets les pieds sur le sol africain. Ma première impression est « il fait froid ici, il n’est pas supposé faire froid en Afrique. Qu’est qui se passe? Nous sommes pourtant pas trop loin de l’équateur »  La réponse m’arrive assez vite lorsque je sens que ma respiration est plus rapide ; c’est qu’Addis-Ababas, la capitale de l’Éthiopie, ou je suis débarqué, se trouve à plus de 2300M d’altitude. Un peu après le lever du soleil, la température s’élève rapidement à près de 25 degC.  On appelle le nord de l’Éthiopie le « toit de l’Afrique", car cette région est un plateau qui s’élève à environ 2000 – 2500M d’altitude. On y trouve des montagnes dont les sommets dépassent les 4500M d’altitude.  
Après m’être installé à l’hôtel, je vais explorer un peu Addis-Ababas qui, avec ses 4.5 millions d’habitants est la quatrième plus grande ville d’Afrique. Je ne suis pas surpris de voir qu’ici, tout le monde est noir. On y voit une grande pauvreté. Ici à part quelques automobiles, il y a plein de gens qui marchent dans les rues. Il n’y a pas de moto et on ne trouve que très peu de déchets dans les rue qui sont presque toutes en terre battue. Et les gens, ils ont toujours le sourire facile et sont en général très beaux. Pas d’excès de poids ici. Bien des jeunes femmes ont des figures de mannequin. Ils sont assez grand et ont le corps mince et athlétique. Pas de « aunt Jamima » ici. En me baladant dans les rues, je rencontre plein de gens qui veulent me parler ou me serrer la main. La majorité des gens sont chrétiens orthodoxes de l’est. Leurs églises et leurs pratiques religieuses s’apparentent aux grecs avec quelques rythmes empruntés aux islamistes. Pas de rôti de porc ou de jambon ici. Le peuple est encore sous l’emprise des prêtres qui exigent plein de dons en argents des fidèles qui sont déjà très pauvres. Il n’ont pas encore connus la révolution tranquille ici. 
Après 2 jours à sillonner les rues de Addis-Ababas, il est temps de partir voir le pays. Comme je n’ai que 2 semaines, j’ai décider d’aller visiter le nord du pays ou on trouve les plus hautes montagnes ainsi que plusieurs sites historiques. Le bus de la compagnie Selam Bus pars à 05h30. Je dois me lever à 04h00 et partir de l’hôtel à 04h30 pour marcher les 3 Km qui me séparent de l’endroit ou part le bus. La balade dnas les rues non éclairées avec ma lampe frontale est assez spéciale. Je me fait accoster par plusieurs personnes sortis de nul part et qui me demandent ou je vais. Je suis accompagné au long du trajet par les aboiments des chiens que j’ai réveillés. J’arrive au lieu de départ du bus vers 05h00 pour attendre jusqu'à 06h00 avant que le bus ne parte. Le bus assez moderne est plein. Je suis le seul blanc à bord, mais, je ne me sens pas isolé car les gens veulent me parler.
13 heures d’autobus pour parcourir 700 Km, et on arrive enfin à Gondar, ancienne capitale historique de l’Éthiopie. Je réussi à me dénicher un petit hôtel vraiment joli ou on se sent un peu comme à Lépoque coloniale. Le service est impeccable dans cet hôtel construit  et géré par des gens qui proviennent des montagnes environnantes. Je passe la journée à négocier un trek de 3 jours dans le parc des monts Simians. Après maintes pour-parlés, je m’engage sur un trek de 3 jours, en compagnie de 2 Israéliens, père et fille. Je passe aussi 2 heures à visiter la forteresse de Gondar qui date du 17e siècle.
Le trek est assez facile avec 3 heures de marches la première journée suivi de 6 – 7 heures de marche pour des 2 journées suivantes. Nous sommes entre 3000 et 4000M d’altitude, dans des paysages à vous couper le souffle. C’est un des plus plusieurs reprises, nous traversons des villages de paysans qui vivent de façon traditionnel dans des huttes, sans eau courante et sans électricité. C’est un retour dans le passé. Après 3 jours, c’est le retour à Gondar. Le lendemain, c’est les voyage vers Lalibella ou l’attrait principal est un groupe d'anciennes églises construites dans les rochers. Je vous reviendrai un peu plus tard avec le récit de la fin de mon voyage.



Les gens d'Addis-Ababas aiment se faire photographier, mais souvent ils veulent être payé pour ça


On transporte plein de marchandise à dos d'âne dans les rues d'Addis


On voit la pauvreté un peu partout à Addis


Un dîner typique à Addis 


Les rues sont souvent en terre battue et n'ont pas de nom à Addis


Sur la route de Gondar, on traverse le Nil bleu dans une gorge profonde très spectaculaire


Dans la forteresse de Gondar


Un groupe d'Étudiants voulaient se faire photographier avec moi à Gondar


Paysage lors de mon trek dans le parc des monts Simian




Cette plante dont je ne connais pas le nom est très présente dans le haut des monts Simian


On trouve plein de Baboins qui vivent dans les montagnes


Un petit garçon que j'ai rencontré


Les montagnard vivent dans ces huttes

Paysages des montagnes

En compagnie de mon guide Gashaw

mardi 10 décembre 2013

Au pays de l'or noir


                Je ne sais pas sur quel pays Hergé s’est inspiré lorsqu’il a écrit "Tintin au pays de l’or noir". Ce devait être l’Arabie Saoudite ou le Yémen. Ça aurait bien pu être aussi le Sultanat de Oman ; ce pays présente beaucoup de caractéristiques qui auraient pu inspirer Hergé. Malgré sa richesse, ce pays gouverné par un sultan avant-guardiste a su conserver beaucoup de la culture traditionnelle arabe. Les huit jours que j’ai séjourné dans ce pays m’ont donné le gout d’y revenir pour une plus longue période. Le pays est bien ouvert aux touristes, mais il y en a encore très peu qui sillonnent le pays. On se concentre sur la capitale Muscat qui accueille des navires de croisière. Plusieurs excursions sont organisé pour des visites en de l’arrière-pays en 4X4, mais celles-ci sont encore très dispendieuses. En dehors des grandes villes, il n’existe que très peu d’hôtels bon marché. Les transports en commun sont très peu développées en dehors des trajets qui relient les grandes ville. Le moyen le plus commode étant de louer une voiture.
                Je suis arrivé à Muscat sur un bus provenant de Dubai. Six heures de route dans le désert et les montagnes. L’hôtel Mutrah ou j’avais réservé était très bien avec Wi-Fi et petit-déjeunez inclus, le tout pour 20 OMR soit environ 55$. J’y ai passé 4 jours. Durant ce temps, j’ai visité un peu la ville à pied. C’est une ville toute blanche bâtie dans de petites montagnes sur le bord de la mer. En me promenant, j’ai découvert le palais du sultan Qaboos Al Said. C’est un décors de cinéma avec une forteresse qui défend l’entrée. Le sultan a aussi 2 yachts personnels qui étaient ancrés dans le port. Je suis allé faire une balade dans les montagnes qui surplombent la ville et le port. Du sommet, on a une vue qui englobe toute la vieille ville avec le port et la forteresse.
                J’ai vraiment découvert le pays en voiture de location. Après 3 jours à Muscate, je suis partie en voiture pour visiter l’arrière-pays. J’ai fais le trajet en compagnie de Astride, une allemande avec qui je partageais la location de voiture. Nous avons passé 4 jours dans les montagnes à Bahla, près de Nizwa. J’ai passé 2 jours à faire des randonnées en montagne dans des décors extraordinaires. Le soleil était toujours au rendez-vous avec une température d’environ 25 degC. Il existe plusieurs sentiers balisés ou l’on peut partir pour plusieurs jours. En route, on peut dormir dans des villages ou dans des oasis, sous les palmiers. N’étant pas équipé, je me suis contenté d’expéditions journalières. Je suis parti de cette région avec un désir d’y revenir pour un plus long séjour.
                Je vous donne un petit résumé de mon parcours depuis Istanbul. J’ai quitté Istanbul lundi le 18 nov, pour me rendre à Doha, Qatar. J’ai ai été déçu de cette ville extrêmement riche , mais qui n’a pas vraiment rien à offrir à un voyageur comme moi. Je pensais passer quelques jour à Doha, et continuer mon trajet vers Dubai en bus ou en bateau. On m’a dit que les seuls moyens de transport pour Dubai étaient l’avion et l’automobile. Comme je n’avais pas d’auto, j’ai du faire le vol d’une heure de Doha à Dubai, après seulement une journée à Doha. Dubai était beaucoup plus intéressante avec la vieille ville ou l’on se sent comme en Inde, tant il y a de travailleurs qui proviennent de la région Indienne/Bangladesh. Il va sans dire, qu’il fallait que j’aille voir le centre de « Ski Dubai » dans le centre d’achat des Émirats ainsi que Burj Khalifa, le gratte-ciel le plus haut au monde dont la flèche s’élève à plus de 828 m et fait 160 étages. C’est très impressionnant quand même. La ville de Dubai est tout de même un énorme centre commercial/bancaire ou tout semble démesuré. Un point positif, le transport en commun est très bien organisé avec surtout un métro ultra-moderne qui fonctionne sans chauffeur.

                Je me prépare à partir pour l’Éthiopie. Ce sera la première fois que je mettrais les pieds sur ce continent.  


 Le centre-ville de Doha est une collection de grattes-ciel ou les architectes ont en eu à Coeur-joie


Dans le vieux Dubai, on voit des bateaux en bois qui pourraient ressembles à "l'Arche de Noé"


Le Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel de monde


La forteresse de Mutrah à Muscat, capitale du Sultanat de Oman



Au pays de l'or noir, les arabes sont presque tous en costume traditionnel


Vue du port de Mutrah (Muscat) Oman


Durant un trek sur une montagne du nord de Oman, près de Bahla


Les formations rocheuses sont assez particulières (Bahla)


Dans le village traditionnel de Misfat al Abreyeen, Il n'y a pas de voitures ni de vendeur de souvenirs. On y marche à pied et transporte les marchandises à dos d’âne


Une mosquée à Nizwa, Oman


Ces enfants m'ont invités à prendre le thé à Nizwa


Paysage lors d'un trek près de Misfat

Dans l'oasis de Rustaq, Oman


Vue de l'oasis de Rustaq dans les montagnes du nord d'Oman