Le 2 décembre vers 14h45, pour la première fois de ma vie, je mets les
pieds sur le sol africain. Ma première impression est « il fait froid ici,
il n’est pas supposé faire froid en Afrique. Qu’est qui se passe? Nous sommes
pourtant pas trop loin de l’équateur »
La réponse m’arrive assez vite lorsque je sens que ma respiration est
plus rapide ; c’est qu’Addis-Ababas, la capitale de l’Éthiopie, ou je suis
débarqué, se trouve à plus de 2300M d’altitude. Un peu après le lever du
soleil, la température s’élève rapidement à près de 25 degC. On appelle le nord de l’Éthiopie le « toit
de l’Afrique", car cette région est un plateau qui s’élève à environ 2000 –
2500M d’altitude. On y trouve des montagnes dont les sommets dépassent les 4500M
d’altitude.
Après m’être installé à l’hôtel, je vais explorer un peu Addis-Ababas
qui, avec ses 4.5 millions d’habitants est la quatrième plus grande ville
d’Afrique. Je ne suis pas surpris de voir qu’ici, tout le monde est noir. On y
voit une grande pauvreté. Ici à part quelques automobiles, il y a plein de gens
qui marchent dans les rues. Il n’y a pas de moto et on ne trouve que très peu
de déchets dans les rue qui sont presque toutes en terre battue. Et les gens,
ils ont toujours le sourire facile et sont en général très beaux. Pas d’excès
de poids ici. Bien des jeunes femmes ont des figures de mannequin. Ils sont
assez grand et ont le corps mince et athlétique. Pas de « aunt Jamima »
ici. En me baladant dans les rues, je rencontre plein de gens qui veulent me
parler ou me serrer la main. La majorité des gens sont chrétiens orthodoxes de
l’est. Leurs églises et leurs pratiques religieuses s’apparentent aux grecs
avec quelques rythmes empruntés aux islamistes. Pas de rôti de porc ou de
jambon ici. Le peuple est encore sous l’emprise des prêtres qui exigent plein
de dons en argents des fidèles qui sont déjà très pauvres. Il n’ont pas encore
connus la révolution tranquille ici.
Après 2 jours à sillonner les rues de Addis-Ababas, il est temps de
partir voir le pays. Comme je n’ai que 2 semaines, j’ai décider d’aller visiter
le nord du pays ou on trouve les plus hautes montagnes ainsi que plusieurs
sites historiques. Le bus de la compagnie Selam Bus pars à 05h30. Je dois me
lever à 04h00 et partir de l’hôtel à 04h30 pour marcher les 3 Km qui me
séparent de l’endroit ou part le bus. La balade dnas les rues non éclairées
avec ma lampe frontale est assez spéciale. Je me fait accoster par plusieurs
personnes sortis de nul part et qui me demandent ou je vais. Je suis accompagné
au long du trajet par les aboiments des chiens que j’ai réveillés. J’arrive au
lieu de départ du bus vers 05h00 pour attendre jusqu'à 06h00 avant que le bus
ne parte. Le bus assez moderne est plein. Je suis le seul blanc à bord, mais,
je ne me sens pas isolé car les gens veulent me parler.
13 heures d’autobus pour parcourir 700 Km, et on arrive enfin à Gondar,
ancienne capitale historique de l’Éthiopie. Je réussi à me dénicher un petit
hôtel vraiment joli ou on se sent un peu comme à Lépoque coloniale. Le service
est impeccable dans cet hôtel construit et géré par des gens qui proviennent des
montagnes environnantes. Je passe la journée à négocier un trek de 3 jours dans
le parc des monts Simians. Après maintes pour-parlés, je m’engage sur un trek de
3 jours, en compagnie de 2 Israéliens, père et fille. Je passe aussi 2 heures à
visiter la forteresse de Gondar qui date du 17e siècle.
Le trek est assez facile avec 3 heures de marches la première journée
suivi de 6 – 7 heures de marche pour des 2 journées suivantes. Nous sommes entre
3000 et 4000M d’altitude, dans des paysages à vous couper le souffle. C’est un
des plus plusieurs reprises, nous traversons des villages de paysans qui vivent
de façon traditionnel dans des huttes, sans eau courante et sans électricité. C’est
un retour dans le passé. Après 3 jours, c’est le retour à Gondar. Le lendemain,
c’est les voyage vers Lalibella ou l’attrait principal est un groupe d'anciennes
églises construites dans les rochers. Je vous reviendrai un peu plus tard avec
le récit de la fin de mon voyage.
Les gens d'Addis-Ababas aiment se faire photographier, mais souvent ils veulent être payé pour ça
On transporte plein de marchandise à dos d'âne dans les rues d'Addis
On voit la pauvreté un peu partout à Addis
Un dîner typique à Addis
Les rues sont souvent en terre battue et n'ont pas de nom à Addis
Sur la route de Gondar, on traverse le Nil bleu dans une gorge profonde très spectaculaire
Dans la forteresse de Gondar
Paysage lors de mon trek dans le parc des monts Simian
Cette plante dont je ne connais pas le nom est très présente dans le haut des monts Simian
Un petit garçon que j'ai rencontré
Les montagnard vivent dans ces huttes
Paysages des montagnes