mardi 4 décembre 2012

Meteora – Dolomites et monastères


Je me suis rendu à Kalambaka grâce à une carte postale. Kalambaka est une petite ville touristique située au milieu de la Grèce continentale. Je n’avais jamais entendu parler de cette ville qui est un endroit protégé pas l’UNESCO. Rien d’anormal, puisqu’il y a plein de sites protégés par l’UNESCO en Grèce.

Voilà quelques années, (beaucoup d’années pour certains) j’ai vu un film de James Bond avec Roger Moore, où James devais  poursuivre un méchant Russe qui se cachait dans un monastère perché sur un immense rocher en forme de dolomite. J’ai appris que l’endroit où on avait filmé cette scène était en Grèce et je m’étais promis d’aller visiter cet endroit un jour. Avec les années qui ont passées, j’avais presque oublié celà. En regardant des cartes postales, à Thessalonika, je tombe sur une carte postale ou il y avait un monastère sur un rocher. Ça m’a tout de suite rappelé la scène avec l’agent 007.  Sur la carte, il y avait l’inscription « METEORA ». Après quelques recherches, j’ai réussi à situer l’endroit qui était, selon la carte, près de la ville de Kalambaka.

Le 21 novembre, je pars de la ville de Katerini dans la pluie pour me rendre à Kalambaka. Après un train, deux bus et 5 km à pied, j’arrive à Kalambaka vers 18h00. C’est nuageux et il fait  nuit. La petite ville me semble sympathique, mais tout semble mort car nous sommes en basse saison. Le proprio de l’hôtel me donne une petite carte pour me rendre à Meteora. Il me dit que je peux marcher ou prendre un taxi pour me rendre aux monastères. Je sais qu’il y a plusieurs monastères, mais je ne sais pas trop à quoi m’attendre.

Le lendemain, je me lève et il fait soleil. En regardant, par la fenêtre, je suis ébloui pas le spectacle qui s’offre à mes yeux. Il y a un énorme rocher percé de trous, situé aux abords de la ville. Je m’aperçois que le coté nord de la ville est bordé de ces gros rochers qui montent à la verticale sur quelques centaine de mètres. Je suis enchanté de par cet emplacement féerique.

Après un petit déjeuner rapide, je pars à la découverte. Au début, je marche sur la route asphalté qui sillonne parmis les dolomites. Après, un peu de temps, je dois aller voir ces rochers de plus près et je quitte la route pour prendre des petits sentiers qui mènent un peu partout dans la nature. Là, je suis vraiment dans mon élément et je « trippe ». Je vois des monastères encastrés dans la muraille, des étables de chèvres, dans des grottes et toujours ce spectacles incroyable qui remplis ma vue. Un des sentiers mène à un col ou un énorme menhir, oublié par Obélix lorsqu’il était venu aux jeux Olympiques, semble en équilibre précaire. Tout ceci dans un paysage d’automne avec les arbres en couleur. De l’autre côté du col, je peux voir le bord de la ville avec les maisons aux toits couverts de tuiles orangées. Je décide de me rendre de ce coté de la ville. Après une dizaine de minutes, le sentier disparait car la pente est très abrupte. Je décide de suivre un petit ruisseau qui cascade sur les rochers. La descente devient de plus en plus abrupte et je dois utiliser tous mes talents de grimpeur pour réussir à descendre de façon sécuritaire jusqu'à la ville.

Aux abords de la ville, je découvre un joli petit sentier qui mène à un monastère situé sur le sommet d’une dolomite. Une très paisible balade qui me mène à la porte  du monastère malheureusement fermé le jeudi. La vue est quand même splendide. Un peu plus loin, un autre monastère est également fermé. Il me faut me rendre à 4 monastères avant d’en trouver un  qui est ouvert. Je pense que c’est un des plus beaux. On y accède par un escalier qui contourne une partie du rocher. Il y a aussi un élévateur rustique et un vieux téléphérique qui transporte les approvisionnements. La visite de ce monastère construit au 13e siècle est vraiment intéressante. Au musée, il y a des livres écrits à la main par des moines. Certains datent du 9e siècle. La vue qui s’offre à nous est époustouflante. À quelques centaines de mètres, il y a un autre monastère perché sur un autre rocher.  Au retour, je prends un petit sentier dont les moines devaient utiliser avant que l’on construise le chemin.  Je retourne à l’hôtel complètement épuisé, mais tellement enchanté par cette journée passée à marcher dans ces endroits féeriques.

Le lendemain, je me rends à Delphi qui est un site archéologique situé dans un endroit montagneux sublime. Après la visite du site qui prend quelques heures, je me retrouve dans la montagne avec mes amies les chèvres.  Durant un de ces trek avec les chèvres, je suis complètement désorienté car les nuages ont soudainement envahi la montagne et la soleil et les autres sommets disparaissent. Je réussi à me retrouvé à environ 2 km de l’endroit ou je pensais me trouver. Après 2 jours de trek, je pars pour Athènes.

Vue de ma chambre d'hôtel le matin après mon arrivée à Kalambaka

Un monastère incrustré dans la paroi rocheuse

Les rochers qui bordent la ville de Kalambaka

Le" menhir d'Obélix"

Le sentier qui mène aux monastères

Première vue sur un des monastère de Météora




Un autre monastère

Comment ont-ils fait pour construire ces monastères?

Vue des rochers qui cotoyent la ville de Kalambaka

L'amphithéatre de Delphi

Des lierres sont magnifiques à cette période de l'année

Apreçu du paysage près de Delphi

Vue de Delphi à partir d'un rocher qui surplombe le site

Une chèvre domestique

 Dans la montagne, je me sens bien


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