Dans le guide Lonely planet sur
l’Éthiopie, on dit de Lalibella que c’est un endroit à ne pas manquer.
Cependant l’accès à cet endroit incontournable n’est pas facile. Bien sur, on
peut y aller en avion, mais par la route, il faut compter sur un trajet de 2
heures sur une piste de gravier très cahoteuse. Je suis parti de Gondar vers
07h30 le 9 déc pour faire le parcours de 3 heures jusqu’a Gashena, où on prends
un bus local, bondé pour faire le trajet désagréable qui nous amène à Lalibella.
Durant ce trajet que j’ai fais coincé entre un gros Hollandais et un Éthiopien,
avec une fesse sur un coussin et l’autre dans le vide, je me suis dit que je
serais bien mieux chez moi à Laterrière bien assis dans mon fauteuil en
regardant le feu dans le poêle.
J’ai commencé ma première
journée à Lalibella en allant visiter un monastère situé à 7 km de la ville,
dans une montagne. J’ai fais le trajet avec Ya Ya, un jeune homme qui s’était
proposé de m’y conduire. Le monastère
n’était pas très impressionnant, mais le parcours se faisait sur un sentier de
montagne avec une vue imprenable. J’ai eu la chance de me faire invité pour
aller prendre le café dans une hutte de paysans. Durant l’après-midi, je suis
allé visiter les fameuses églises taillées dans le rocher. C’est assez
impressionnant, mais un après avoir visiter quelques églises, on en a assez, car
elle sont pas mal semblables. Le lendemain, une visite de quelques églises
suivi d’une autre balade dans la compagne en compagnie de quelques étudiants qui
m’accompagnaient avec l’espoir que je leur donnerais un peu d’argent pour les
aider dans leurs études. Il sont originaires de la campagne et vivent dans des
conditions précaires en sachant que l’éducation est le seul moyen d’améliorer
leur sort.
Mon troisième jour à Lalibella
fut un coup de cœur. Je suis parti avec un guide, Nahom, pour un trek d’une
journée. Nous avons marché pendant 6 heures dans des décors vraiment
impressionnants pour arriver sur un plateau surplombant toute la région à plus
de 3200 M d’altitude.
Le lendemain, ce fut le voyage
vers Bahir Dar et le lac Tana qui est en partie la source du Nil Bleu. Le
voyage s’est bien déroulé malgré les chemin cahoteux. A Bahir Dar, je me suis
organisé pour aller voir les chutes du Nil qui sont situées à plus d’une heure
de route. Avec un groupe de touristes européens, j’ai passé une partie de la
journée a visiter ces fameuses chutes. Je me suis aperçu que le Nil Bleu était
plutôt le « Nil Brun ». La visite se termina par une « croisière
sur le Nil » de près de 10 minutes dans une vieille chaloupe opérée par un
vieux monsieur.
C’étais le commencement de la
fin de mon voyage. Dix heures de bus confortable me ramena à Addis Ababas ou je
me payai un bel hôtel pour ma dernière nuit avant de revenir en Amérique. Le 17
décembre, je pris l’avion pour New York avec la compagnie Saudi Airlines.
D’abord un Boing 747 avec seulement 20 passagers m’emmena à Jeddah en Arabie
Saoudite ou une escale de 14 heures m’attendait. Le vol de Jeddah à New York
prenait 13 heures. La durée totale du vol était de plus de 33 heures pour la
somme modique de moins de 400$. Je profitai de ma soirée à New York pour me
promener dans les rues de cette ville qui m’enchante toujours. Le lendemain
matin, je pris de train de Amtrak pour le voyage de 10 heures à destination de
Montréal. Un séjours de 2 jours à Montréal me permis de voir mes deux garçons.
Le 21 décembre, je prenait un co-voiturage pour retourner chez moi, juste à
temps pour Noël.
Paysage près de Lalibella
Un prêtre dans un monastère situé sur une montagne près de Lalibella
Avec la famille qui m'ont invités pour le café