vendredi 21 mars 2014

Vers la source du Nil


                Dans le guide Lonely planet sur l’Éthiopie, on dit de Lalibella que c’est un endroit à ne pas manquer. Cependant l’accès à cet endroit incontournable n’est pas facile. Bien sur, on peut y aller en avion, mais par la route, il faut compter sur un trajet de 2 heures sur une piste de gravier très cahoteuse. Je suis parti de Gondar vers 07h30 le 9 déc pour faire le parcours de 3 heures jusqu’a Gashena, où on prends un bus local, bondé pour faire le trajet désagréable qui nous amène à Lalibella. Durant ce trajet que j’ai fais coincé entre un gros Hollandais et un Éthiopien, avec une fesse sur un coussin et l’autre dans le vide, je me suis dit que je serais bien mieux chez moi à Laterrière bien assis dans mon fauteuil en regardant le feu dans le poêle.
                J’ai commencé ma première journée à Lalibella en allant visiter un monastère situé à 7 km de la ville, dans une montagne. J’ai fais le trajet avec Ya Ya, un jeune homme qui s’était proposé de m’y conduire.  Le monastère n’était pas très impressionnant, mais le parcours se faisait sur un sentier de montagne avec une vue imprenable. J’ai eu la chance de me faire invité pour aller prendre le café dans une hutte de paysans. Durant l’après-midi, je suis allé visiter les fameuses églises taillées dans le rocher. C’est assez impressionnant, mais un après avoir visiter quelques églises, on en a assez, car elle sont pas mal semblables. Le lendemain, une visite de quelques églises suivi d’une autre balade dans la compagne en compagnie de quelques étudiants qui m’accompagnaient avec l’espoir que je leur donnerais un peu d’argent pour les aider dans leurs études. Il sont originaires de la campagne et vivent dans des conditions précaires en sachant que l’éducation est le seul moyen d’améliorer leur sort.
                Mon troisième jour à Lalibella fut un coup de cœur. Je suis parti avec un guide, Nahom, pour un trek d’une journée. Nous avons marché pendant 6 heures dans des décors vraiment impressionnants pour arriver sur un plateau surplombant toute la région à plus de 3200 M d’altitude.
                Le lendemain, ce fut le voyage vers Bahir Dar et le lac Tana qui est en partie la source du Nil Bleu. Le voyage s’est bien déroulé malgré les chemin cahoteux. A Bahir Dar, je me suis organisé pour aller voir les chutes du Nil qui sont situées à plus d’une heure de route. Avec un groupe de touristes européens, j’ai passé une partie de la journée a visiter ces fameuses chutes. Je me suis aperçu que le Nil Bleu était plutôt le « Nil Brun ». La visite se termina par une « croisière sur le Nil » de près de 10 minutes dans une vieille chaloupe opérée par un vieux monsieur.
                C’étais le commencement de la fin de mon voyage. Dix heures de bus confortable me ramena à Addis Ababas ou je me payai un bel hôtel pour ma dernière nuit avant de revenir en Amérique. Le 17 décembre, je pris l’avion pour New York avec la compagnie Saudi Airlines. D’abord un Boing 747 avec seulement 20 passagers m’emmena à Jeddah en Arabie Saoudite ou une escale de 14 heures m’attendait. Le vol de Jeddah à New York prenait 13 heures. La durée totale du vol était de plus de 33 heures pour la somme modique de moins de 400$. Je profitai de ma soirée à New York pour me promener dans les rues de cette ville qui m’enchante toujours. Le lendemain matin, je pris de train de Amtrak pour le voyage de 10 heures à destination de Montréal. Un séjours de 2 jours à Montréal me permis de voir mes deux garçons. Le 21 décembre, je prenait un co-voiturage pour retourner chez moi, juste à temps pour Noël.




Paysage près de Lalibella


Un prêtre dans un monastère situé sur une montagne près de Lalibella


 Avec la famille qui m'ont invités pour le café


Une de église taillée dans le roc à Lalibella 


Paysage lors de mon trek sur les hauts plateaux près de Lalibella

 En compagnie de mon guide Nahom

 

Mon guide Nahom m'avait invité chez lui ou il demeure avec sa soeur


 

Les chutes du Nil près de Bahir Dar


 

Le Nil bleu est plutôt brun


Croisière sur le nil